Inside Man

Publié le par Q1

Inside Man, c'est l'histoire d'un casse parfait.
LE braquage de banque absolu, sans failles.
Quatre personnes braquent une banque, déguisés en peintres. Caméras neutralisées, foule maîtrisée... Tout le monde descend à la salle des coffres, et là, trouvaille géniale du chaf de la bande de braqueurs. Mais je n'en dirais pas plus.

Inside Man, c'est un film de hold-up. A part Ocean's 11 et sa (ses) suite(s), y'en a pas des masses en ce moment.
Comme dans tout "bon" film de braquage, c'est à dire qui ne soit pas une parodie lourdingue, les casseurs sont des espèces de gens parfaits, comme on n'en voit qu'au cinéma : intelligents (redoutablement), calculateurs, maîtres d'eux-mêmes, inventifs...
L'intrigue ? Bah, je m'en fous. L'intérêt principal des films de hold-up, c'est de la mécanique. Ca tourne autour d'une seule question : "comment ça marche ?".
Ce qu'il y a autour, c'est de la déco.
Oui, mais comme c'est Spike Lee, on a droit a pas mal de scènes qui font réfléchir un peu et si braquage il y a, c'est avec une motivation derrière...

Les dialogues sont cingants, l'histoire m'a tenu en haleine pendant toute la durée du film (2h15, qui m'ont paru une petite heure), et en plus les acteurs sont impeccables : Clive Owen est flippant de sang-froid, Denzel Washington est délicieusement largué en flic négociateur qui se heurte à plus futé que lui, et Willem Dafoe est brillament humble en coordinateur tactique désabusé de l'équipe d'intervention...

C'est un bon suspense, pas stressant mais captivant, ça ne se complait pas dans une violence brute de bas étage (on retiendra la scène où le braqueur essaie de faire la morale à un môme qui joue au jeu "Get rich or Die tryin' "), c'est fin, c'est élégant, c'est bien ficelé.

Moi (et ça n'engage que moi) j'ai passé un très bon moment de ciné !
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