MyLife.com ou l'art de réflechir en rond
Le monde est petit.
L'autre jour, une co-ed de mon cours de littérature me demande si je connais un gars (dont j'ai depuis oublié le nom), en arguant (fallacieusement) que comme je suis un gars, j'ai des chances de le connaître...
Je réponds par une boutade en expliquant que bien sûr, et pis comme j'ai passé autant de temps à Helsinki qu'à Paris 3, je connais tout Helsinki.
Là, elle tique, et j'apprends que c'est elle qui va à Hel' l'an prochain. Le monde est petit.
De là, je lui file l'adresse de mon ancien blog, quelques tuyaux... Et je me retrouve à relire quelques notes, avec un chouya de nostalgie. Et je me marre sur quelques tournures, quelques cynicitudes, ironies, etc.
Je ne prétends pas bien écrire de façon générale, ça dépend complètement de l'inspiration du moment. Mais il se trouve (et j'insiste sur le fait que ceci n'est qu'un avis, et fort peu objectif par dessus le marché) que mes meilleurs textes, ceux qui m'amusent même avec le recul, sont des trucs qui relatent des évènements quotidiens, voire banals, de façon insolite.
En fait, je n'écris des trucs qui me satisfont que lorsque je donne dans l'autofiction, enjolivant un p'tit peu mes non-aventures de tous les jours.
Mais même ça ne me satisfait pas entièrement de par le fait que je reste dans le domaine du moi-moi-moi. Or j'estime n'avoir aucun mérite à parler de moi de façon fidèle.
D'où des tentatives de "critiques" de films qui ne sont au final que des expressions de *mon* opinion, des morceaux de moi divers et variés...
Au final, ça sert à quoi que je tienne un blog, puisque les trois quarts du temps j'y exprime des trcs qui n'ont de réel intérêt que pour moi, et quelques amis. Sans compter quelques possibles voyeurs inconnus qui se délectent de ma vie pour pallier leur état de mort sociale (oui, je suis paranoïaque à mes heures)...
Le blog de Finlande, ça avait un sens : ça tenait mes proches au courant de mes aventures, et ça a fini par acquérir un petit intérêt pour tout un chacun, comme représentation d'une expérience insolite.
Mais ici... Je fais quoi ? Je parle de ma vie d'étudiant... En essayant d'intéresser plus que mon cercle de connaissances.
J'essaie de donner dans la reflexion, la critique... essayer d'étaler des bribes d'intelligence.
Ca ne sert à rien. Je m'autogargarise de tout ça, alors que relu retrospectivement, ça manque souvent de quelque chose.
Du coup, je vais voir à changer un peu de la ligne éditoriale de ce blog.
Au lieu de tenter tous les jours de faire un truc fin et intellectuel, je vais me laisser aller dans l'autofiction. Il ne m'arrive pas tous les jours un gros truc complètement rigolo, mais pour les jours où ça n'arrive pas, autant exagérer le peu qui a existé.
J'ai essayé d'ouvrir un peu l'horizon de ce blog, mais au fond... je ne suis pas un influent journaliste, je n'exerce pas un métier fascinant, je ne suis pas un humoriste (enfin, j'espère ne pas être trop déprimant non plus...). Je suis un type normal, plutôt amusant dans ses bons jours, mais pas exceptionnellement.
...
A bien y réfléchir, en réfléchissant à tout ça, ne suis-je pas en train de tomber dans cette pseudo-intellectualisation que je parlais d'éviter ?! Grmble... Tout ce charabia pompeux pour dire que j'essaierai de ne pas sombrer dans le sérieux, ça laisse pantois, non ?
L'autre jour, une co-ed de mon cours de littérature me demande si je connais un gars (dont j'ai depuis oublié le nom), en arguant (fallacieusement) que comme je suis un gars, j'ai des chances de le connaître...
Je réponds par une boutade en expliquant que bien sûr, et pis comme j'ai passé autant de temps à Helsinki qu'à Paris 3, je connais tout Helsinki.
Là, elle tique, et j'apprends que c'est elle qui va à Hel' l'an prochain. Le monde est petit.
De là, je lui file l'adresse de mon ancien blog, quelques tuyaux... Et je me retrouve à relire quelques notes, avec un chouya de nostalgie. Et je me marre sur quelques tournures, quelques cynicitudes, ironies, etc.
Je ne prétends pas bien écrire de façon générale, ça dépend complètement de l'inspiration du moment. Mais il se trouve (et j'insiste sur le fait que ceci n'est qu'un avis, et fort peu objectif par dessus le marché) que mes meilleurs textes, ceux qui m'amusent même avec le recul, sont des trucs qui relatent des évènements quotidiens, voire banals, de façon insolite.
En fait, je n'écris des trucs qui me satisfont que lorsque je donne dans l'autofiction, enjolivant un p'tit peu mes non-aventures de tous les jours.
Mais même ça ne me satisfait pas entièrement de par le fait que je reste dans le domaine du moi-moi-moi. Or j'estime n'avoir aucun mérite à parler de moi de façon fidèle.
D'où des tentatives de "critiques" de films qui ne sont au final que des expressions de *mon* opinion, des morceaux de moi divers et variés...
Au final, ça sert à quoi que je tienne un blog, puisque les trois quarts du temps j'y exprime des trcs qui n'ont de réel intérêt que pour moi, et quelques amis. Sans compter quelques possibles voyeurs inconnus qui se délectent de ma vie pour pallier leur état de mort sociale (oui, je suis paranoïaque à mes heures)...
Le blog de Finlande, ça avait un sens : ça tenait mes proches au courant de mes aventures, et ça a fini par acquérir un petit intérêt pour tout un chacun, comme représentation d'une expérience insolite.
Mais ici... Je fais quoi ? Je parle de ma vie d'étudiant... En essayant d'intéresser plus que mon cercle de connaissances.
J'essaie de donner dans la reflexion, la critique... essayer d'étaler des bribes d'intelligence.
Ca ne sert à rien. Je m'autogargarise de tout ça, alors que relu retrospectivement, ça manque souvent de quelque chose.
Du coup, je vais voir à changer un peu de la ligne éditoriale de ce blog.
Au lieu de tenter tous les jours de faire un truc fin et intellectuel, je vais me laisser aller dans l'autofiction. Il ne m'arrive pas tous les jours un gros truc complètement rigolo, mais pour les jours où ça n'arrive pas, autant exagérer le peu qui a existé.
J'ai essayé d'ouvrir un peu l'horizon de ce blog, mais au fond... je ne suis pas un influent journaliste, je n'exerce pas un métier fascinant, je ne suis pas un humoriste (enfin, j'espère ne pas être trop déprimant non plus...). Je suis un type normal, plutôt amusant dans ses bons jours, mais pas exceptionnellement.
...
A bien y réfléchir, en réfléchissant à tout ça, ne suis-je pas en train de tomber dans cette pseudo-intellectualisation que je parlais d'éviter ?! Grmble... Tout ce charabia pompeux pour dire que j'essaierai de ne pas sombrer dans le sérieux, ça laisse pantois, non ?